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Le highlighter Trophy Wife de Fenty Beauty

C'est un jour d'absolue détresse (renvoyée chez moi par ma boss pour cause de double entorse des chevilles, sale histoire) que ma cousine m'a consolée avec ce highlighter. Particulièrement laide pendant vingt jours d'arrêt maladie à regarder Columbo à la télé, j'avais bien besoin de ce coup de main.


Quelque chose qui m'a fait une forte impression avec Trophy Wife, c'est qu'il ne lui a fallu que quelques secondes d'existence pour atteindre le rang de produit culte. En makeup, c'est assez rare. S'il est devenu un classique instantané, c'est à la fois parce qu'il est très lié à la personne de Rihanna (et Rihanna est indispensable à nos vies), mais aussi parce que c'est de l'or dans un boîtier compact et je vais vous expliquer pourquoi. 

source : Getty / BRYAN R. SMITH
Je crois bien que les couleurs les plus répandues en termes de highlighter sont les champagnes rosés. Ils ont comme pour beaucoup ma préférence pour tous les jours : plus discrets, plus neutres, plus faciles. Je préfère vous prévenir tout de suite : Trophy Wife n'a rien de facile. Ce qui me fait l'aimer encore plus.

Que ce soit par sa couleur ou la manière dont il faut le travailler, il ne s'adresse pas vraiment à mon avis à des novices du highlighter

Son doré est très chaud, très extra, très festif : il est too much pour tous les jours. Ce qui est précisément la raison pour laquelle, dans mon acception toute relative du concept de sobriété, je suis allée bosser avec. Le too much, c'est un art de vivre.
Ce que j'entends par là, c'est qu'il vous appartient complètement de décider ce qui est portable dans la vraie vie ou pas. Ou par exemple, si l'achat sera rentabilisé ou non si vous pensez ne réussir à le porter qu'en soirée.

Jusqu'ici, j'ai adoré le porter avec des makeups dans les bordeaux et prune, ou dans les verts. C'est les associations que j'ai trouvé les plus intéressantes. Un peu cucul à mon goût avec du rose, kitsch avec du bleu. Je l'essaierai sûrement cet été avec l'un de mes blushes fétiches, l'incroyable Taj Mahal de Nars. Mais en vrai, c'est vraiment le genre de produit qu'on peut laisser s'exprimer seul. Il fonctionne très bien comme headliner avec un makeup discret et lui au centre (auquel cas j'opte pour du pêche pour tout le reste).

Pour en venir au produit lui-même, je vous mentirais si je vous disais qu'il était facile à travailler. Après avoir dûment fait mon job de review, je vous en dis quelques mots.

Déjà, ce qui saute aux yeux quand on le swatch une première fois sur le dos de la main, c'est qu'il est chargé à ras bord de paillettes. C'est assez peu fréquent : si la plupart des highlighters poudre se contentent d'être irisés, celui-ci assume complètement de dépasser les bornes. Il est très poudreux et velouté, le fard s'étale beaucoup et les paillettes ont tendance à se diffuser sur un kilomètre à la ronde. Il faut faire un vrai effort de précision. Sinon, on finit comme un costume de Claude François. 

Ce qu'il m'a semblé, c'est que le pigment ne se libère vraiment de façon opaque qu'en plusieurs passages de pinceau, ou alors quand il est humidifié (avec un spray fixateur ou d'eau thermale, par exemple). La pression exercée par les doigts pour un swatch charge bien les pigments, mais le geste sur le visage se doit d'être plus léger : du coup, avec un pinceau trop souple et en une fois, il y a de fortes chances que vous n'arriviez qu'à un voile de paillettes jaunes. Ce qui peut également être l'un des buts recherchés. Plus bas, vous verrez que si j'ai beau avoir utilisé un pinceau, je m'en suis quand même mis plein les mains.
Mon meilleur combo : le pinceau Luxe highlight de Zoeva (ou tout pinceau similaire, petit, dense et en pointe), humidifié, passé plusieurs fois sur la zone à illuminer. Mais ça, c'est dans le cas où vous voulez vraiment briller de mille feux.

Comme je suis quelqu'un de serviable, je vous ai fait ce gif :


Intéressant également, je suis tombée sur cette manière assez dingue de l'utiliser. En revanche, comptez pas sur moi pour essayer, je suis moralement incapable de tailler mes fards à coups de fourchette.


À part ça, le boîtier est beau et qualitatif, son prix est relou mais justifié, sa tenue est exemplaire. Maintenant que vous savez tout ça, si vous ne voulez pas ressembler à Rihanna, vous avez mauvais goût et c'est votre problème.


Killawatt Freestyle Highlighter in Trophy Wife, Fenty Beauty, 33 euros, en exclusivité chez Sephora

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